27.4.09

Dessin libertarien 83 : UE/déficit : procédures contre la France



AFP 27/04/2009
L'Union européenne a lancé officiellement aujourd'hui des procédures pour déficit excessif contre la France, l'Espagne, l'Irlande et la Grèce, dont les finances publiques se sont dégradées ces derniers mois en raison de la crise, a-t-elle annoncé dans un communiqué.

25.4.09

Les Lunettes à Frédéric, ou : le Voyage au bout de l'Etat

J'en ai parlé en 2007 (Voyage au bout de l'Etat), l'auteur des "Lunettes à Frédéric" jette le masque sur Lumière 101 : Les Lunettes à Frédéric.

20.4.09

Infirmières en URSS française : un pas de plus sur la route de la servitude

Dès que l'Etat se mêle de ce qui ne le regarde pas, on peut être certain que son action est liberticide. Une interdiction et une règlementation en appelant une autre, la catastrophe étatique finit par instaurer mécaniquement un carcan dont la seule utilité est d'occuper les parasites de l'Etat, acharnés à mettre en esclavage le reste de la population au moyen de la force injuste de la loi.

La liberté d'installation des infirmières libérales sera à présent limitée. C'est en fait cohérent avec l'absence de toute concurrence dans ce domaine en raison des tarifs règlementés imposés par l'Etat. Comme aucun ajustement par les prix n'est possible, il faut un surcroît d'intervention pour obliger les infirmières à s'installer là où elles ne veulent pas aller. Le pire est que cette nouvelle entrave est mise en place avec la bénédiction des syndicalistes imbéciles, qui vendent la liberté de leurs adhérents et de leurs non-adhérents pour un plat de lentilles (une hausse des honoraires de 5,33 %), sans même demander pardon de leur veulerie (selon la dernière mode politique du "désir de pardon" qui fait florès ces jours-ci).

Avec son usine à gaz d'insécurité asociale, le Léviathan écrase tout sur son passage. Après le passage d'Attila, on pouvait au moins espérer retrouver quelque liberté et que l'herbe finisse par repousser un jour aussi verte qu'avant. Avec le Moloch français, qui est toujours, depuis 1945, aux ordres d'un cadavre, on est sûr tant de la poursuite de l'esclavage que de l'inéluctable ruine finale du pays. Parfois la Bêtise s'améliore, mais avec l'Etat le pire est toujours devant nous.

15.4.09

L'URSSAF : l'esclavage moderne dans l'annexe française de l'URSS

Article tiré de Nord Eclair : Les salariés de HBT menacent de s'enchaîner à l'Urssaf.


TOURCOING / VIE SOCIALE

Les salariés de HBT menacent de s'enchaîner à l'Urssaf

Patron d'une société en difficultés, Hantz Malfoy souhaite être exonéré de charges pendant un an. Il a été reçu par la direction de l'Urssaf.

Hier, les salariés de la société marcquoise HBT, étranglée par les charges, se sont mobilisés devant l'Urssaf de Roubaix-Tourcoing, avenue de la Marne. Entamée il y a huit jours, leur grève de la faim continue.



«En grève de la faim. L'Urssaf ne veut pas nous aider. » Sur les pancartes plantées devant l'Urssaf de Roubaix-Tourcoing, les salariés de HBT étalent leur amertume. Solidaires de leur patron, Hantz Malfoy. Depuis près de huit jours, la trentaine de salariés de cette entreprise de Marcq-en-Baroeul ne s'alimente plus. Leur façon à eux d'attirer l'attention sur la situation de leur société de plomberie, plâtrerie et peinture. « Des chantiers, on en a. Des clients aussi, le problème ce sont les charges », dénonce le patron.


Créée en juin dernier, HBT a cumulé près de 150 000 E de charges impayées. Un premier versement de 1 500 E a toutefois eu lieu à l'Urssaf la semaine dernière. Pour pouvoir poursuivre son activité, Hantz Malfoy souhaite « une grâce de six mois à un an de charges. » Hier, il a été reçu par Dominique Verraest, directeur adjoint de l'Urssaf. « Effacer la dette d'un coup d'éponge, ce n'est pas possible. Cette entreprise, en ne prenant pas contact avec nous avant, s'est mise en difficulté. Je comprends l'intérêt de préserver l'emploi, mais il n'y a pas d'autre solution que l'étalement du paiement », explique Dominique Verraest. Un rendez-vous avec la trésorerie générale du Nord a été fixé, le 16 avril.


Campés sur leurs positions, les salariés ont menacé de s'enchaîner aux grilles d'entrée de l'Urssaf, avant de finalement quitter le site en fin d'après-midi. La grève de la faim se poursuit. Les salariés recevront aujourd'hui le soutien de Claude Reichman, président du Mouvement pour la liberté de la protection sociale.


M.T.

8.4.09

Le monopole de la sécurité sociale n’existe plus !

Je recopie ici le texte de l’article du magazine Entreprendre n°227, daté de février 2009, de façon à ce qu’il soit facilement accessible par les moteurs de recherche. C’est un des meilleurs articles sur le sujet, il expose le problème dans tous les détails, et à ce jour il n’est pas réfuté, malgré tous les mensonges (pas innocents) de tous les gouvernements successifs, de tous les politiciens et de tous les syndicalistes, en dépit des condamnations au niveau européen de la France pour manquement.

A diffuser sans restriction par les partisans de la liberté et de la vérité !

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Magazine « Entreprendre » n°227, février 2009, pages 70-71, Paul Pelletier

Une formidable bouffée d’oxygène pour les entreprises et les ménages

Le monopole de la sécurité sociale n’existe plus !

Les citoyens ne le savent pas encore, mais ils pourront désormais s’assurer librement pour la maladie, la retraite, le chômage.

Il n’y a plus de monopole de la sécurité sociale. C’est le dossier le plus explosif de ce début d’année 2009. Et il est appelé à rester d’actualité pendant longtemps, tant il va avoir de conséquences sur le niveau de vie des Français et sur le fonctionnement des entreprises.

L’affaire, pourtant, n’est pas récente. On peut dater son début de 1992, et même de 1986 si l’on veut vraiment remonter aux sources. Comme dans la plupart des dossiers économiques, c’est une décision européenne qui a primé. Les choses sont en fait assez simples. A partir du moment où l’Europe, par un traité conclu en 1986 et baptisé « Acte unique », avait décidé d’ouvrir toutes ses frontières intérieures le 1er janvier 1993, tous les Etats la composant allaient devoir s’adapter en modifiant leur législation pour permettre aux citoyens européens de circuler librement et de s’établir dans n’importe lequel d’entre eux. A cet effet, il fallait supprimer tout monopole national. Même en matière sociale, alors que, comme la fiscalité, la politique sociale échappe à la compétence communautaire. Oui, mais voilà : il ne faut pas confondre la politique sociale… et ceux qui la mettent en œuvre.

L’assurance est une activité économique à part entière

Autrement dit, les Etats restent maîtres des lois sociales qu’ils peuvent promulguer librement, mais les organismes qui les mettent en musique doivent être mis en concurrence. Un Etat peut parfaitement décider que l’assurance maladie est obligatoire sur son territoire, et dire que tout contrat d’assurance devra couvrir tous les risques ou seulement une partie d’entre eux, mais il devra accepter que tous les organismes européens habilités à le faire exercent cette activité en concurrence avec les organismes nationaux. C’est très exactement le cas de figure de l’assurance automobile, où l’Etat définit les garanties obligatoires de tout contrat sans qu’il vienne à l’esprit de quiconque qu’un monopole national puisse être appelé à couvrir tout le monde. Et de fait l’assuré a le choix entre de nombreux assureurs nationaux et étrangers.

Ce qui était donc en cause en France, c’était le sacro-saint monopole de la sécurité sociale. Alors même que la Sécu n’est qu’un système d’assurances multiples, comme leur appellation l’indique bien : assurance maladie, assurance accidents du travail, assurance retraite, elle a fini par apparaître aux Français comme une sorte de génie tutélaire échappant aux lois économiques et bien sûr à toute concurrence. Or il s’agit d’une absurdité. L’assurance est une activité économique à part entière et doit obéir à des règles universellement reconnues. Rien n’empêche évidemment les Etats d’établir des mécanismes de solidarité, mais ceux-ci doivent être financés par l’impôt.

En France, comme d’habitude, on a tout mélangé. Résultat : une invraisemblable usine à gaz appelée « Sécurité sociale » dont personne ne comprend plus les règles ni le fonctionnement et qui coûte de plus en plus cher, au point qu’elle a accumulé des centaines de milliards de dettes que les adultes d’aujourd’hui comptent faire payer par leurs enfants et leurs petits enfants… si ceux-ci le veulent bien !

Les caisses de Sécu sont en fait des mutuelles !

Selon une méthode éprouvée, l’Europe, pour préparer la fin du monopole de la sécurité sociale, a procédé par directives. Il s’agit de textes de portée générale que les Etats doivent « transposer », c’est-à-dire adapter à leur droit national.

C’est ainsi que deux directives (92/49/CEE et 92/96/CEE) furent adoptées en 1992 par le Conseil européen – donc par les responsables politiques, et non par la Commission, qui n’a qu’un rôle de proposition et de préparation. La date d’application de ces textes fut fixée au 1er juillet 1994.

Que disaient ces textes ? Que pour la France, l’ensemble des risques sociaux pouvaient être couverts par des sociétés d’assurance, des institutions de prévoyance et des mutuelles. Que devenaient alors les caisses de sécurité sociale ? Etaient-elles vouées à la disparition ? Nullement, car elles sont toutes régies par le code de la mutualité, autrement dit elles sont tout simplement des mutuelles et s’intègrent dans le nouveau dispositif.

La France transposa en 1994 dans son droit national la partie des directives relatives aux sociétés d’assurance et aux institutions de prévoyance, mais buta sur le problème des mutuelles, tout simplement parce que cela aurait signifié la mise en concurrence immédiate de la sécurité sociale. Il fallut une condamnation de la Cour européenne de justice en 1999 pour que le gouvernement Jospin finisse par modifier, par une ordonnance du 19 avril 2001, le code de la mutualité, ouvrant ainsi la voie légale à la plus grande réforme qu’eût connue notre pays depuis 1945.

Un énorme et stupide mensonge

Oui mais voilà : voter une loi est une chose, l’appliquer une autre. Terrorisés à l’idée que les syndicats (qui pourtant étaient au courant depuis le début et n’avaient jamais manifesté d’opposition à une réforme qu’ils savaient inéluctable), les gouvernements successifs, celui de Lionel Jospin, puis ceux de Jean-Pierre Raffarin et de Dominique de Villepin, décidèrent de ne pas trancher sur la nouvelle donne sociale. Pire, ils donnèrent consigne aux tribunaux – indépendants, comme chacun le sait – de débouter systématiquement les citoyens qui voulaient bénéficier de ces lois et s’assurer librement. Ce que voyant, les caisses de Sécurité sociale se dirent qu’après tout, quelques années de monopole seraient bonnes à prendre et elles entreprirent de mentir allègrement aux candidats à la liberté sociale, les menaçant de poursuites devant les tribunaux.

L’argument utilisé par les caisses, et validés par les tribunaux des affaires de sécurité sociale (bien pratiques pour la Sécu qui est juge et partie) était des plus simples : « Les directives européennes et les lois françaises qui les transposent ne concernent pas la sécurité sociale ». Enorme manipulation, puisqu’il avait notamment fallu, pour transposer les directives, modifier… le code de la sécurité sociale. Mais c’est bien connu que plus c’est gros, mieux ça passe !

Le Petit Poucet et ses cailloux blancs

Le mensonge aurait pu prospérer encore quelque temps si un excès de zèle de la direction de la sécurité sociale (autrement dit du ministère) n’était venu révéler – bien involontairement – le pot aux roses.

En effet, pour tenter d’enrayer l’action des partisans de la liberté sociale, conduits par le président du MLPS (Mouvement pour la liberté de la protection sociale), Claude Reichman, qui se bat depuis 1991 pour faire triompher ses idées, la direction de la sécurité sociale a mis en place un portail Internet où se trouve réunis tous les éléments visant à confirmer le maintien du monopole. Mais voilà, à vouloir trop démontrer, les têtes pensantes de la Sécu ont lâché une information qui n’aurait jamais dû filtrer. Car elle prouve de façon éclatante que la Sécurité sociale est bien visée par les directives européennes et par les lois françaises qui les ont transposées.

Voici donc ce qu’on peut lire sur ce fameux portail : « Les institutions de retraite complémentaires régies par le titre II du même livre qui mettent en œuvre la retraite complémentaire obligatoire en répartition des travailleurs salariés et assurent une solidarité nationale interprofessionnelle (ARRCO et AGIRC, articles L921-1 et suivants du code de la sécurité sociale) relèvent, elles, de l’organisation de la sécurité sociale. » Dès lors, le Petit Poucet n’avait plus qu’à suivre les cailloux blancs. C’est ce que nous avons fait. Et voici ce que nous avons découvert. Les articles L921-1 et suivants du code de la sécurité sociale, cités par le portail, portent la mention « Loi n° 94-678 du 8 août 1994, Journal Officiel du 10 août 1994 ». Or la loi n° 94-678 du 8 août 1994, publiée au Journal Officiel n° 184 du 10 août 1994 , page 1165, est ainsi titrée : « Loi n° 94-678 du 8 août 1994 relative à la protection sociale complémentaire des salariés et portant transposition des directives n° 92-49 et n° 92-96 des 18 juin et 10 novembre 1992 du Conseil des communautés européennes ».

Ainsi donc, l’ARRCO et l’AGIRC, régimes de sécurité sociale à part entière, sont bel et bien visés par les directives européennes. Il en découle nécessairement que tous les régimes de sécurité sociale le sont aussi et qu’aucun d’entre eux n’a plus le moindre monopole.

Une sorte de miracle

Le monopole de la sécurité sociale est donc bel et bien terminé. Plus personne désormais ne pourra le nier. Les Français vont enfin découvrir les bienfaits de la concurrence sociale, comme ils ont pu le faire dans tous les domaines grâce au Marché unique européen. Dommage qu’il ait fallu plus de 14 ans pour y arriver. Toutes ces années perdues comptent très lourd dans les comptes des entreprises et des ménages. Mais dans la grave crise financière, économique et sociale qui sévit actuellement, la fin du monopole de la sécurité sociale et ses heureuses conséquences en termes de pouvoir d’achat apparaissent comme une sorte de miracle en ce début d’année propice aux vœux. Entreprendre est le premier magazine à vous le révéler. Reste à connaître la position du gouvernement Fillon qui dispose avec ce changement d’un grand effet de levier pour la croissance…

Paul Pelletier

5.4.09

Un paradis fiscal oublié : l'OCDE !!

Plutôt que d'aller mettre votre argent, ou même de déménager, dans une île lointaine au climat paradisiaque, faites-vous embaucher à l'OCDE ! C'est un paradis fiscal à elle toute seule : vous n'y payez pas d'impôt et vos cotisations sociales sont négligeables, sans parler de tous les autres avantages.

Et, cerise sur le gâteau, en bonne application du principe éternel de la politique "faites ce que je dis, et pas ce que je fais", vous pourrez jouer les redresseurs de torts en prétendant moraliser la finance internationale ! Au championnat des parasites, vous serez imbattable !

Il fallait le trouver, le G20 l'a fait !. Merci à Georges Lane !